Les monuments

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L’église

Depuis sa construction sur l’emplacement d’un oratoire au XVe siècle l’église est le centre de vie du village autour duquel se sont bâties les habitations. L’église n’était composée que du chœur et de la partie centrale actuelle, clocher compris ; celui-ci était couvert d’un toit à quatre pans (style clunisien) dominé par un clocheton recouvert de "fer blanc" (zinc) en 1779 ; un porche d’entrée existait peut-être. Les réunions des notables se tenaient là ainsi que l’affichage officiel. L’église a été agrandie au cours du XIXe siècle, une travée a été ajoutée en 1854. Le clocher transformé a été pourvu d’un balcon en son sommet supportant quatre horloges (XXe siècle). La restauration qui vient d’avoir lieu lui a restitué une toiture plus conforme à l’origine.
Ouverture lors des journées du Patrimoine ou sur demande.

Clocher Millery hier
Clocher Millery aujourdhui

Le Saint-Sépulcre

Inscrit à l’inventaire des monuments historiques (1926)
D’origine incertaine, cet oratoire, situé rue du 8 mai 1945, dans le quartier de la Valois était encore surmonté fin XIXe siècle, d’une croix de pierre qui portait autrefois la date de 1529.
Mesurant 2 m 20 de hauteur, le monument est soutenu par une voûte possédant deux nervures gothiques. Au fond de la chapelle, se trouve un groupe de sept personnages représentant l’ensevelissement du Christ, taillé dans une pierre très friable qui rend sa restauration difficile.

Le Saint Sépulcre, fin du XIV° siècle
Les personnages du Saint Sepulcre

Le château de la Gallée

portail d’enceinte de la Gallée

En remontant la rue de la Gallée, on passe devant le château de Combelande, ancienne demeure principale des Seigneurs de Montagny, au XVIIe siècle, puis l’on atteint les murs du château de la Gallée qui entourent bâtiments d’exploitation et d’habitation. C’est une « maison des champs » typique du sud lyonnais.
Le nom de la Gallée semble provenir du nom des premiers détenteurs du domaine, la famille Gall ou Gali, au XIIIe siècle. Plus tard, au XVIIe siècle, la famille du Moulceau, notamment Thomas, fit construire des jardins en terrasses selon la mode lancée par Louis XIV et Le Nôtre à Versailles. Dès cette époque, des souterrains relient le centre du village afin de collecter l’eau nécessaire aux jets d’eau installés dans les jardins du domaine. A partir de 1747, la Gallée est détenue par les Jésuites jusqu’en 1762, année de leur bannissement hors du royaume. Le domaine est confié aux prêtres de l’Oratoire jusqu’à la Révolution. Il s’agit actuellement d’un domaine privé qui n’est pas ouvert aux visites.

La chapelle Saint Roch et Saint Sébastien

Située rue de l’abbé Pourrat, elle fut édifiée en 1628 pour conjurer la peste, puis détruite sous la Terreur. Elle fut relevée quelques années plus tard.

la chapelle Saint Roch et Saint Sébastien

Le café de la place : le Clos de Millery

Le château des barons de Montagny Millery

Le château des barons de Montagny-Millery ou « le clos de Millery »
Le café-restaurant de la place du Marché, près de la mairie actuelle, est une partie de l’ancien château seigneurial des barons de Montagny dans lequel ils ont séjourné lors de leurs passages dans la seigneurie jusqu’en 1751. Il était entouré d’un grand jardin et jouissait d’une très belle vue sur le village de Montagny au-delà du clos Varissan.

Le château comprenait également les maisons qui sont actuellement à la suite du café-restaurant jusqu’au n° 30 de la Grand’rue ainsi que les bâtiments transformés depuis en logements qui longent l’accès à l’école publique. C’était ici le cuvier, comparable à celui du château de la Gallée.

A l’issue des bouleversements engendrés par la Révolution, le domaine racheté en 1791 par un particulier est partagé entre trois propriétaires :

  • le château et une partie du jardin,- face au château, un morceau du jardin sur lequel a été édifiée une construction nouvelle,
  • une troisième partie de jardin qui est utilisée actuellement en parking, en attente de futurs travaux.

Par mesure d’alignement, les tours du château sont, l’une démolie, l’autre arasée… Elles avaient déjà été, à la révolution, privées de leurs créneaux (attributs seigneuriaux honorifiques) et leur hauteur ramenée à celle du toit.

Dessin de Marius VAGANAY.