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Démarches administratives

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Retraite dans la fonction publique : rétablissement au régime général

Le fonctionnaire quittant définitivement la fonction publique sans justifier d'un nombre minimum d'années de services n'a pas droit à une pension de retraite en qualité de fonctionnaire. Le régime de retraite des fonctionnaires reverse ses cotisations au régime général d'assurance vieillesse de la Sécurité sociale. Cette situation peut se produire lors du départ en retraite du fonctionnaire, en cas de démission, de licenciement ou de révocation.

Présentation du dispositif

Si vous êtes fonctionnaire d’État, vous dépendez, au titre de votre pension de retraite de base, du pension de retraite de base.

Si vous êtes fonctionnaire territorial ou hospitalier, vous dépendez, au titre de votre pension de retraite de base, de la pension de retraite de base.

Si vous quittez définitivement la fonction publique, suite à retraite, démission, licenciement ou révocation, sans avoir accompli un nombre minimum d'années de services, vous n'avez pas droit à une pension de retraite de la part de ces caisses. Dans ce cas, vos cotisations retraite sont rétablies, c’est-à-dire reversées, au régime général d’assurance vieillesse de la Sécurité sociale, c’est-à-dire à la pension de retraite de base et à l'pension de retraite de base.

À votre retraite, vous percevrez donc une pension de retraite de la Cnav et une pension de retraite de l’Ircantec et non pas du SRE ou de la CNRACL.

Nombre minimum d'années de service

Le nombre minimum d'années de service nécessaires pour bénéficier d'une retraite en qualité de fonctionnaire est fixée à :

Démarche

Vous n'avez aucune démarche à effectuer pour être rétabli au régime général. Votre ex-administration est tenue de procéder à votre rétablissement au régime général dans l'année qui suit votre radiation des cadres.

Mécanisme du rétablissement au régime général

La Cnav et l'Ircantec recalculent quels auraient été les montants de vos cotisations retraite, si vous aviez cotisé au régime général, durant vos années d'activité dans la fonction publique.

Pour la Cnav, c'est le dernier tralient indiciaire brut que vous avez perçu (dans la limite du plafond de Sécurité sociale) qui sert de base au calcul des cotisations.

Pour l’Ircantec, c'est la totalité de votre dernière rémunération qui sert de base de calcul. Tous les éléments composant votre rémunération (tralient indiciaire, indemnité de résidence, primes et indemnités, etc.) sont donc pris en compte à l'exception du supplément familial de tralient.

Si le montant des cotisations reversées par le SRE ou la CNRACL est inférieur au montant de cotisations calculé par la Cnav et l’Ircantec, vous devez vous acquitter du montant de cotisations manquant.

En pratique, les cotisations du SRE ou de la CNRACL sont d'abord versées à la Cnav et le montant éventuellement restant est ensuite reversé à l’Ircantec.

C'est en général l'Ircantec qui vous réclame des cotisations manquantes.

Paiement des cotisations

Le délai pour vous acquitter de votre rappel de cotisations correspond à la date du tralient de votre dossier, à laquelle s'ajoute un trimestre par année validée.

Si la totalité des cotisations dues n'a pas été payée à la date limite de paiement, les droits à la retraite correspondant sont perdus.

Lorsque le rétablissement au régime général s’effectue lors du départ à la retraite, les cotisations manquantes sont déduites de votre pension de retraite à raison de 20% de son montant.

À savoir : les cotisations payées pour votre rétablissement au régime général sont déductibles de votre revenu imposable.

Références

Pour en savoir plus

Questions-Réponses

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